La décennie suivante est marquée par l’émancipation des femmes. Familles Rurales accompagne cette évolution en créant, dès 1967, ses « clubs féminins » dont le mot d’ordre est : « l’engagement grandit et libère, il faut encourager les femmes à oser ».
Dans les années 1970, l’exode rural est à son apogée. Les associations Familles Rurales organisent alors des transports scolaires et des services de cantine pour les enfants dont le domicile est éloigné de l’école. En 1973, près de 50 000 écoliers sont conduits par 1 000 associations. Les centres de loisirs pour enfants et les clubs d’aînés se développent également durant cette période.
En 1977, on dénombre ainsi plus de 1 000 « clubs joie de vivre » où se retrouvent les aînés pour échanger et partager des activités.
Les crises économiques rythment les années 1970. Familles Rurales prend en compte ce nouveau contexte afin de répondre, au mieux, aux besoins des familles. Le Mouvement devient ainsi association de défense des consommateurs en 1975. Il mène de nombreuses actions autour du crédit, de la gestion du budget, de la sécurité domestique mais aussi du surendettement ou de l’exclusion. Familles Rurales s’implique également dans le maintien des services, en particulier des services publics, et des commerces dans le milieu rural.
Les années 1980 sont marquées par le développement des « garderies familiales rurales ». Proposés par les associations locales, ces services permettent aux enfants de s’épanouir et aux parents de concilier au mieux leur vie familiale et professionnelle.